12 symptômes précurseurs de cancer (et qui ne doivent pas être ignorés)

Le cancer, peu importe la partie du corps dans laquelle il se développe, peut provoquer des symptômes généraux tels qu'une perte de poids sans raison apparente, une fatigue intense et des douleurs persistantes. Ces signes ne signifient pas nécessairement la présence d'un cancer, mais il convient de rester attentif à ces symptômes et de réaliser des examens complémentaires en cas de suspicion de cancer.

Le cancer est généralement diagnostiqué lorsqu'une personne présente des symptômes très spécifiques, qui peuvent apparaître d'un moment à l'autre, sans explication ou être la conséquence d'une maladie qui n'as pas été correctement traitée.

En présence de signes et de symptômes pouvant indiquer un cancer, il est important de consulter un médecin afin de procéder à une évaluation générale de l'état de santé de la personne, en tenant compte de ses antécédents familiaux. De cette manière, la cause des symptômes peut être identifiée et, dans le cas d'un cancer, un traitement peut être mis en place rapidement, augmentant ainsi les chances de guérison.

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Symptômes à ne pas négliger

Les symptômes qui peuvent indiquer un cancer et qui ne doivent pas être ignorés sont les suivants :

1. Perte de poids inexpliquée

Une perte de poids rapide et inexpliquée allant, jusqu'à 10 % du poids total en l'espace d'un mois, est un symptôme fréquent du développement d'un cancer. C'est particulièrement le cas, du cancer du pancréas, de l'estomac ou de l'œsophage, même si cela, peut également se produire pour tous les autres types de cancers.

2. Fatigue intense

Il est relativement fréquent que les personnes atteintes d'un cancer, souffrent d'anémie ou d'une perte de sang par les selles, ce qui entraîne une diminution des globules rouges et une réduction de l'oxygène dans le sang. Cette manifestation a comme conséquence une fatigue intense lors de la moindre activité.

Cette fatigue peut notamment survenir en cas de cancer du poumon. En effet, la tumeur affecte les cellules saines et diminue progressivement la fonction respiratoire. Par ailleurs, les personnes se trouvant dans une phase avancée de leur cancer, peuvent également ressentir une fatigue intense dès leur réveil.

3. Douleur persistante

Une douleur facilement localisable et qui persiste, est fréquente dans divers cancers, notamment dans le cancer du cerveau, des os, des ovaires, des testicules et de l'intestin.

La douleur est constante et n'est pas soulagée par quelconque traitement. De plus, elle n'est ni causée par une lésion musculaire, ni par d'autres maladies telles que l'arthrite.

4. Fièvre récurrente

Une fièvre irrégulière peut être le signe d'une leucémie ou d'un lymphome. Ils surviennent à la suite d'un affaiblissement du système immunitaire.

Généralement, la fièvre apparaît pendant quelques jours, puis disparaît de façon spontanée avant de réapparaître de façon irrégulière et sans forcement être liée à d'autres symptômes.

5. Modification du transit intestinal

Une modification du transit intestinal, notamment l'alternance entre constipation et diarrhée pour une période supérieure à 6 semaines, peut être le signe qu'un cancer est en train de se développer.

Par ailleurs, dans certains cas, il est possible de ressentir un inconfort intestinal, des ballonnements, des nausées, des vomissements ainsi que du sang dans les selles.

Pour suspecter un cancer, la modification du transit intestinal se doit d'être persistante et ne pas être liée à d'autres maladies intestinales, comme le syndrome du côlon irritable. 

6. Douleur à la miction ou présence de sang dans l'urine

Lorsque les cancers de la vessie ou de la prostate se développent, il est possible de ressentir une douleur à la miction, un besoin urgent d'uriner et d'observer du sang dans les urines.

Cependant, ces symptômes sont très généraux et sont communs dans de nombreuses affections urinaires. C'est pourquoi, il est nécessaire de réaliser davantage d'examens en cas de suspicion de cancer.

7. Lésion qui ne guérit pas

Un bouton qui persiste, une rougeur qui ne passe pas ou une lésion qui cicatrise très lentement, peuvent être des signes précurseurs de cancer, notamment, lorsqu'ils durent plus d'un mois à cicatriser. En effet, en cas de cancer, le système immunitaire est plus faible en raison de la diminution des plaquettes, qui sont responsables de la cicatrisation.

Cependant, en cas de diabète, le temps de cicatrisation peut également être prolongé.

8. Saignements

Les saignements peuvent survenir à un stade précoce ou à un stade avancé du cancer. Le sang peut apparaître dans la toux, les selles, l'urine ou s'écouler du mamelon, par exemple.

Un saignement vaginal en dehors du cycle menstruel, des pertes foncées, une envie constante d'uriner et des crampes menstruelles peuvent indiquer un cancer de l'utérus.

9. Taches sur la peau

Le cancer peut entraîner des modifications de la peau, telles que des ecchymoses, un teint jaunâtre, des taches rouges ou violettes et une peau sèche qui démange.

Par ailleurs, une altération du teint de peau, de la forme ou de la taille des grains de beauté, des taches de rousseur ou des rides peuvent également être le signe d'un cancer de la peau ou d'un autre type de cancer.

10. Grosseur ou ganglions lymphatiques gonflés

Des ganglions lymphatiques gonflés ou des grosseurs peuvent apparaître dans n'importe quelle région du corps, comme les seins ou les testicules. Par ailleurs, des ballonnements ou un gonflement de l'abdomen peuvent survenir, en raison de l'hypertrophie du foie, de la rate et du thymus, ainsi qu'un gonflement des ganglions lymphatiques situés dans les aisselles, l'aine et le cou, par exemple.

11. Étouffement fréquent

Les patients souffrant de cancer, peuvent ressentir une difficulté à avaler et présentent un risque élevé d'étouffement, notamment en cas de cancer de l'œsophage, de l'estomac ou du pharynx, par exemple.

Le gonflement des ganglions lymphatiques du cou, de l'abdomen, une pâleur, une sudation excessive, des taches violettes sur la peau et des douleurs osseuses, sont des symptômes courants de la leucémie.

12. Enrouement et toux supérieurs à 3 semaines

Une toux persistante, un essoufflement et une voix rauque peuvent être le signe d'un cancer du poumon, du larynx ou de la thyroïde, par exemple. Une toux persistante accompagnée de douleurs dorsales, d'un essoufflement et d'une fatigue intense, peut indiquer un cancer du poumon.

D'autres symptômes tels que la modification de la taille des seins, des rougeurs, la formation de croûtes ou de plaies près du mamelon et l'écoulement de liquide par celui-ci, peuvent également indiquer la présence d'un cancer du sein chez la femme.

Que faire en cas de suspicion de cancer

Lorsqu'un cancer est suspecté, il est nécessaire de se rendre rapidement chez son médecin traitant afin de réaliser un bilan sanguin comportant le PSA, le CEA ou le CA 125, qui sont des marqueurs tumoraux présents dans le sang en cas de cancer.

Par ailleurs, le médecin peut demander une échographie ou une IRM pour observer les organes affectés et confirmer la suspicion de cancer. Dans certains cas, il peut être nécessaire de procéder à un autre examen d'imagerie ou à une biopsie.

À partir des résultats des examens de laboratoire et d'imagerie, ainsi que de l'identification du type de cancer, le médecin est en mesure de vérifier la gravité du cancer et l'existence ou non de métastases. De cette manière, le meilleur traitement et le meilleur taux de guérison peuvent être indiqués.

Pourquoi est-il important de reconnaître les signes et les symptômes d'alerte 

Il est important de connaître les signes et les symptômes précurseurs de cancer, afin de se rendre rapidement chez le médecin en cas de suspicion. En effet, le traitement du cancer est plus efficace lorsqu'il est diagnostiqué à un stade précoce, augmentant ainsi les chances de guérison. De plus, plus vite, le traitement est initié, moins le risque de développer des métastases est grand.

En quoi consiste le traitement du cancer

Une fois le cancer diagnostiqué, le médecin transmet les options de traitements au patient. Ces dernières varient en fonction de l'âge, du type de tumeur et de la stadification et incluent la chirurgie, la radiothérapie, la chimiothérapie, l'immunothérapie, l'hormonothérapie et la greffe de moelle osseuse.

1. Chirurgie

La chirurgie consiste à retirer la totalité de la tumeur, une partie de celle-ci ou même d'autres tissus susceptibles d'être affectés par la tumeur. Ce type de traitement est indiqué pour le cancer du côlon, le cancer du sein et le cancer de la prostate.

2. Radiothérapie

La radiothérapie consiste à utiliser des rayonnements pour détruire les cellules cancéreuses en bloquant leur capacité à se multiplier. Elle peut être indiquée avant ou après une intervention chirurgicale.

Même si, la radiothérapie est indolore, le sujet peut ressentir des effets secondaires tels que des nausées, des vomissements, des diarrhées, une peau rouge ou sensible pendant quelques jours. Le repos après une séance de radiothérapie est important pour le rétablissement du patient.

3. Chimiothérapie

La chimiothérapie désigne les traitements ayant pour but la destruction des cellules cancéreuses. Elle peut être administrée par voie orale, par voie intraveineuse ou par des injections. 

Les effets secondaires de la chimiothérapie sont nombreux : anémie, perte de cheveux, nausées, vomissements, diarrhées, plaies buccales et modification de la fertilité. À long terme, bien que cela soit rare, la chimiothérapie peut également provoquer une leucémie, un cancer du sang.

4. Immunothérapie

L'immunothérapie consiste à produire davantage de cellules immunitaires, capables de lutter contre les cellules cancéreuses.

La plupart des traitements d'immunothérapie sont injectables et agissent sur l'ensemble du corps. Certains effets secondaires de l'immunothérapie sont : les éruptions cutanées, les démangeaisons, la fièvre, les maux de têtes, les douleurs musculaires et les nausées.

5. Hormonothérapie

L'hormonothérapie est un traitement qui est utilisé pour combattre les hormones liées à la croissance de la tumeur.

Les effets secondaires dépendent du médicament utilisé, mais incluent généralement le dysfonctionnement érectile, des changements menstruels, la stérilité, une douleur aux seins, des maux de tête et des vomissements.

6. Greffe de moelle osseuse 

Elle peut être utilisée en cas de cancer des cellules sanguines, comme la leucémie, et vise à remplacer la moelle osseuse malade par des cellules de moelle osseuse normales.

Avant la greffe, la personne reçoit un traitement avec de fortes doses de chimiothérapie ou de radiothérapie pour détruire les cellules cancéreuses de la moelle osseuse, puis reçoit une greffe de moelle osseuse saine provenant d'une autre personne compatible.

Les effets secondaires d'une greffe de moelle osseuse peuvent être des infections, une anémie ou un rejet de la moelle osseuse saine.