L’IRM cérébrale est un examen qui produit des images détaillées des structures internes de la tête, principalement du cerveau. Il s’agit d’un examen indolore et considéré comme la méthode d’imagerie la plus précise pour évaluer le cerveau.
Cet examen permet de contribuer au diagnostic de tumeurs, inflammations, anomalies des vaisseaux sanguíneos et autres affections neurologiques, comme l’accident vasculaire cérébral, la sclérose en plaques, les malformations congénitales ou les lésions liées à un traumatisme.
Lisez aussi: Imagerie par résonance magnétique (IRM) : à quoi elle sert et comment ell est réalisée tuasaude.com/fr/imagerie-par-resonance-magnetiqueL’IRM cérébrale peut être réalisée en clinique ou en hôpital spécialisé, parfois avec injection de produit de contraste pour améliorer la qualité des images, ou avec sédation lorsque cela est nécessaire pour réduire l’anxiété.
Principales indications
L’IRM cérébrale est recommandée pour:
- Rechercher la cause de maux de tête, vertiges ou convulsions;
- Évaluer des troubles de la vision, de l’audition, de la parole ou du mouvement;
- Identifier des lésions, infections, inflammations ou dommages liés à un traumatisme;
- Aider au diagnostic de faiblesses musculaires, fourmillements, troubles de la mémoire ou modifications du comportement;
- Détecter et surveiller la croissance de tumeurs;
- Évaluer l’efficacité de traitements neurologiques.
L’examen peut être utilisé pour identifier des maladies comme Alzheimer, la sclérose en plaques ou certaines formes de démence, ainsi que des anomalies vasculaires telles que l’AVC, les anévrismes, caillots sanguins ou hémorragies cérébrales.
Il est également utile pour évaluer la récupération après une intervention chirurgicale ou pour rechercher des anomalies du développement cérébral, notamment l’hydrocéphalie.
Comment se déroule l'examen
L’IRM cérébral est réalisée dans un service de radiologie et dure généralement entre 30 et 60 minutes. La personne est installée sur une table mobile qui glisse dans l’appareil d’IRM.
Une bobine est placée autour de la tête pour capter les ondes radio et obtenir des images détaillées. Il est nécessaire de rester immobile et d’utiliser des protections auditives, car l’appareil produit des bruits importants.
Les images obtenues sont analysées par le radiologue puis interprétées par le médecin prescripteur, le plus souvent un neurologue ou un neurochirurgien.
IRM cérébral avec injection de contraste
Dans certains cas, l’IRM cérébral est réalisée avec un produit de contraste, généralement à base de gadolinium, administré par voie intraveineuse avant l’examen.
Le contraste améliore la qualité des images et permet de mieux visualiser certaines structures, ce qui facilite la détection de tumeurs, inflammations, anomalies vasculaires et autres modifications importantes pour le diagnostic.
IRM cérébral avec sédation
La sédation peut être recommandée lorsque la personne a des difficultés à rester immobile ou présente une forte anxiété, en particulier en cas de claustrophobie.
Elle peut être effectuée avec des médicaments relaxants ou, dans certains cas, avec une anesthésie légère, tout en permettant la communication avec l’équipe médicale grâce au système d’interphone.
De plus, il existe également des alternatives plus confortables, comme les appareils d’IRM à champ ouvert ou les systèmes verticaux, qui permettent d’être allongé, assis ou debout.
Préparation à l'examen
Pour réaliser un IRM cérébral, il est recommandé de:
- Retirer tout objet métallique, comme bijoux, piercings, lunettes, appareils auditifs, dentiers ou soutien-gorge avec armature;
- Informer le médecin de la présence d’implants, tels que pacemaker, défibrillateur, clip d’anévrisme, broches, vis ou stent;
- Continuer les traitements médicamenteux habituels, avec de l’eau, sauf indication contraire du médecin.
Un jeûne n’est généralement pas nécessaire. Toutefois, si l’examen est réalisé sous sédation ou avec injection de contraste, un jeûne de 4 à 6 heures peut être demandé. Les personnes souffrant d’insuffisance rénale ou les femmes enceintes doivent en informer le médecin, car l’utilisation du gadolinium peut être restreinte.
Les personnes ayant déjà présenté une réaction allergique au gadolinium nécessitent une évaluation particulière.
Précautions après l'examen
Après un IRM cérébral, il n’y a généralement pas de temps de récupération et les activités quotidiennes peuvent être reprises immédiatement. En cas de sédation, il est nécessaire d’attendre la disparition de l’effet du médicament et de ne pas conduire.
Lorsque l’examen est réalisé avec injection de contraste, un inconfort léger ou un petit hématome peut apparaître au point d’injection, et il est conseillé de boire beaucoup d’eau pour favoriser l’élimination du produit de contraste.